Anton Tchekhov – Ma femme

« Je reçus la lettre suivante :

« Monsieur Pâvel Anndréiévitch ! « Non loin de chez vous, et notamment au village de Pestrôvo, se passent des événements fâcheux que je me fais un devoir de porter à votre connaissance. Tous les paysans de ce village avaient vendu leurs isbas et tout ce qu’ils possédaient pour émigrer dans le gouvernement de Tomsk ; mais ils sont revenus avant d’arriver à destination. Ici, cela va de soi, ils n’ont plus rien ; tout appartient aux autres, et ils se sont installés à trois et quatre famille par isba, en sorte que, dans chacune, il n’y a pas moins de quinze personnes des deux sexes, sans compter les enfants. »

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